Chirurgie bariatrique et obésité : après l’opération

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Rédigé par L'équipe Santé sur le Net et publié le 23 mai 2016

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Après l’intervention :

Après leur séjour au bloc opératoire et quelques heures en salle de réveil, la plupart des patients remontent dans le service d’hospitalisation. Le soir ou le lendemain, si la boisson est tolérée, les perfusions sont progressivement enlevées. Une fois que le patient peut remarcher, le système de contention peut être ôté et le patient retourne à son domicile.

Des anticoagulants sont prescrit jusqu’à 3 semaines après l’opération ainsi qu’une supplémentation en vitamines souvent à vie.

Il arrive souvent que des patients constatent que le retour à la maison est plus difficile qu’imaginé. Le besoin d’un entourage compréhensif est capital pour surmonter la fatigue post opératoire. Cet entourage devient un pilier nécessaire au bon déroulement du nouveau régime alimentaire. Immédiatement de bonnes habitudes doivent être prises, ce qui est impossible sans soutien.

Il est important de ne pas boire pendant les repas car l’estomac est réduit et « gonfle » plus vite.  La mastication est complexe et il faut souvent mixer les aliments. De plus l’apport de protéines est indispensable pour conserver la masse maigre. Certains aliments doivent être évités : les graisses, les sucres, le mélange de féculents, le pain et le fromage. D’autres sont prescrits : légumes, poissons, viandes…

Quelque temps après l’opération, les premiers résultats sont visibles et constituent le début d’un cercle vertueux. Les patients s’inscrivent dans un nouveau schéma : ils bougent plus, s’occupent à nouveaux de leurs corps, maintiennent leurs efforts, maigrissent, ont plus confiance en eux, bougent plus et cætera. Selon les témoignages, les patients aiment à nouveau « regarder leur balance » ou « se maquiller ».

Le suivi

Ces résultats sont suivis à vie, surtout la première année qui constitue, en principe, le plus gros de la perte de poids. Tous les mois un rendez-vous est pris avec le chirurgien, puis le nutritionniste. Le patient participe activement à la surveillance avec son médecin généraliste, son nutritionniste et parfois son psychologue. Le suivi devient par la suite annuel, avec une enquête alimentaire et un bilan biologique.

Rappel! La chirurgie n’est pas une opération à prendre à la légère. La réflexion se fait en prenant en compte trois niveaux : pré opératoire, opératoire et post opératoire. Ce changement de vie impacte tout l’entourage et ne se fait pas sans soutien.


Théo L. Pharmacien

Source :

Reportage du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon