Chirurgie bariatrique et obésité : pendant l’opération

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Rédigé par L'équipe Santé sur le Net et publié le 23 mai 2016

chirurgie bariatrique obésité 2

Pendant l’opération :

En France, il existe plusieurs types d’opérations :

     –     Anneau gastrique ou gastroplastie : consiste à mettre un anneau en silicone avec un calibre modifiable qui  sépare l’estomac en deux poches qui forment alors un « sablier ». Cela permet de retenir l’aliment et de stimuler l’hormone de satiété au niveau du cerveau.

anneau gastrique

     –     Sleeve gastrectomie : consiste à retirer une grande partie de l’estomac afin de créer un tube qui ralentit les aliments puis les évacue rapidement dans l’intestin grêle.

sleeve opération

     –     By pass et mini by pass : réduction de l’estomac à une petite poche qui va se vider à travers un morceau de l’intestin grêle en court-circuit.

By pass

  • La veille de l’intervention, une présentation de la chambre permet d’expliquer le déroulement du suivi avec les gestes à faire le lendemain matin à savoir un nettoyage à la Bétadine, un rasage ainsi qu’une prise de rendez-vous avec l’anesthésiste.
  • Au matin, afin d’éviter une thrombose veineuse (phlébite), des systèmes de contention pneumatiques sont placés sur les cuisses et les jambes. Ensuite, les brancardiers viennent chercher le patient et l’amènent au bloc opératoire.
  • L’hospitalisation est assez brève car, aujourd’hui, elle ne se déroule plus directement dans le ventre mais par laparoscopie, c’est-à-dire que le chirurgien travaille par l’intermédiaire d’instruments très fins et précis qu’il suit sur un écran. Cette technique permet une récupération plus rapide en post opératoire avec une diminution de la douleur ressentie et un rétablissement plus rapide des fonctions digestives.
  • En général, selon le type, l’opération dure entre 1h et 2h30.
  • Ensuite, le patient est emmené en salle de réveil pendant 2 à 4 h. L’objectif est de veiller au bon réveil du patient, de gérer les éventuelles nausées et douleurs. Aujourd’hui, 70 à 80% des patients disent que l’opération est peu douloureuse. Certains patients peuvent séjourner en soins intensifs ou en réanimation après l’opération mais uniquement lorsqu’ils sont atteints de maladies respiratoires ou cardiaques afin de surveiller leur état.


Théo L. Pharmacien

Source :

Reportage du groupe hospitalier Diaconesses Croix Saint-Simon